2019


Sentier des Terres communes

Les Randonnées périurbaines


Grand Bordeaux

Le Sentier des Terres Communes

300 km de parcours  •  15 boucles d’une journée  •  1 grande boucle de 170 km

Le Sentier des Terres Communes, imaginé par Bruit du frigo, propose 300 km d’itinéraires de randonnée à travers la périphérie bordelaise. Le tracé, en forme de chaîne à maillons, est composé de 15 boucles jointives.
Chaque boucle correspond à une journée de marche.
Une grande boucle de 170 km, cheminant d’une boucle à l’autre, permet de faire le tour complet de la ville en 9 jours.

 

Le Sentier des Terres Communes en chiffres

  • 300 km d’itinéraires décrits
  • 15 boucles d’une journée
  • 1 grande boucle de 170 km
  • 60 km en commun avec le GR® Métropolitain
  • 160 km sur des chemins
  • 140 km sur routes
  • 1600 m de dénivelé positif cumulés
  • 45 km le long de cours d’eau
  • 13 km en bordure de rocade
  • 14 points de vue
  • 22 franchissements de rocade
  • 28 parcs, 22 zones pavillonnaires, 6 grands ensembles de logements sociaux, 5 zones commerciales, 4 zones industrielles, 2 zones humides, et 37 giratoires traversés

Télécharger les topoguides des 15 boucles (en pdf) et le tracé du sentier (en gpx) :


Les Randonnées périurbaines,

un voyage extraordinaire dans l’ordinaire de nos villes contemporaines

 

Une plongée dans les interstices urbains

Les Randonnées périurbaines sont des marches exploratoires à travers les périphéries des villes. Elles parcourent et relient des paysages hybrides et fragmentés, composés de lotissements pavillonnaires, de grands ensembles, d’anciens bourgs, de voies rapides, de zones industrielles et commerciales, de parkings et de pylônes électriques, mais aussi de parcs et de jardins inattendus, de forêts oubliées, de vieux sentiers et surtout d’innombrables espaces délaissés où se développe, à l’abri des regards, une nature sauvage. Cette nature diffuse et involontaire représente un potentiel formidable d’évasion et de ressourcement, une sorte d’exotisme de proximité.

 

Le périurbain, terre d’aventure et d’exploration

Le périurbain s’est développé pour répondre efficacement à nos besoins modernes de logement, de déplacement, de consommation et de production.
L’urbanisme chaotique qui en résulte est souvent considéré comme utile mais sans intérêt, et surtout dénué des qualités qui font la ville et des plaisirs qu’elle procure.

Pourtant les périphéries urbaines possèdent des richesses à révéler, des atouts susceptibles de faire évoluer notre regard et nos pratiques et de construire un sentiment de périurbanité : un vaste territoire, une grande diversité de paysages, un patrimoine architectural insoupçonné…
Ne pourrions-nous pas, de ce point de vue, envisager le périurbain comme une terre propice à l’aventure et à l’exploration, à l’instar des grands espaces naturels ? Et imaginer de randonner dans les périphéries comme on randonne en montagne ou à la campagne ?

Le périurbain offre une expérience nouvelle de la randonnée. Le caractère hybride et éclectique des territoires traversés où les lieux, les ambiances et les sons s’enchaînent tel un zapping continu, stimule en permanence nos sens et confère à la marche une dynamique inédite.

 

Le périurbain bordelais, des paysages insoupçonnés

La périphérie bordelaise ressemble aux périphéries des autres villes françaises et européennes. On y retrouve les ingrédients génériques du périurbain : zones d’activités commerciales et industrielles, nappes pavillonnaires, grands ensembles d’habitations, infrastructures routières, grandes enseignes, espaces en friche…

Mais elle est aussi un territoire singulier et unique où l’extraordinaire se cache derrière l’ordinaire. Elle se distingue en premier lieu par une grande diversité paysagère. Des entités remarquables qui ont résisté à l’urbanisation et qui dessinent aujourd’hui une ville en creux que l’on tente désormais de protéger et de valoriser.

Au nord, les vastes étendues humides des marais de la presqu’île et du parc des Jalles, propices au maraîchage, au pâturage et à l’exploitation de gravières.
Au sud, les riches collines viticoles des Pessac-Léognan et des Graves.
A l’est, le méandre sauvage des coteaux, formant un balcon sur la ville.
A l’ouest enfin, les terres sablonneuses et les grandes forêts de pins, annonçant le paysage infini des Landes.

De manière imperceptible, des rivières traversent la ville et forment de longs interstices de nature au fond de micro vallées : l’Eau bourde, les Jalles, le Gua, le Peugue.

De nombreux parcs majeurs s’égrènent tout autour de la ville : le parc de Majolan et ses fausses ruines romantiques (Blanquefort), le parc de l’Ermitage, trou béant creusé dans les coteaux (Lormont), le site du Bourgailh avec ses belvédères monumentaux et sa colline de déchets ensevelis (Pessac), le domaine de la Burthe, aux allures de forêt primaire (Floirac)…

D’innombrables pépites et curiosités oubliées resurgissent : des châteaux abandonnés enfouis sous la végétation (Château du Dragon à Bouliac, Domaine de Bel Sito à Floirac), les ruines d’une forteresse médiévale du XIème siècle (Blanquefort), une chapelle troglodyte (l’Ermitage à Lormont), des carrières souterraines (Lormont), une bâtisse aux allures de datcha russe (Chalet Alexandre à Lormont), des terrains de tennis à l’abandon, vestiges d’une mode révolue (on en dénombre une centaine !)…

Et pour relier tous ces lieux, un réseau invisible et tentaculaire de cheminements : anciens chemins ruraux, sentiers « spontanés », venelles de lotissements…. Cumulés, ils représentent une longueur de 1200 km, soit la distance aller et retour entre Bordeaux et Paris !

Enfin, les marges du périurbain bordelais sont évidemment des lieux habités et appropriés. Loin de l’agitation des centres urbains, une vie discrète s’y déploie : les restaurants éphémères et bricolés des « Dames du Lac » (Bordeaux), les cabanes d’enfants autour des zones pavillonnaires, les jardins potagers plus ou moins officiels, les traces de barbecues sauvages, les ermites modernes et poètes marginaux…


L’origine du projet

En 1999, Yvan Detraz, alors étudiant en architecture et co-fondateur de Bruit du frigo menait une expédition pédestre de 3 mois et 1000 km à travers la périphérie bordelaise pour cartographier les espaces délaissés et les chemins. Avant Google map et à l’aide d’une simple carte IGN, cette mission cherchait à révéler le potentiel d’évasion du périurbain bordelais et à y développer l’itinérance (voir Zone Sweet Zone).

C’est de cette expérience fondatrice que sont nés les concepts de Randonnée périurbaine et de Refuge périurbain.

Si en 1999, personne n’imaginait randonner au milieu des lotissements ou au bord de la rocade, aujourd’hui de plus en plus de curieux souhaitent découvrir leur ville autrement en s’aventurant hors des sentiers battus.

Les randonnées périurbaines collectives que nous guidons autour de Bordeaux rassemblent un public nombreux et éclectique : familles, étudiants, club de marche, retraités. Les Refuges périurbains, qui proposent une expérience immersive unique, rencontrent un vif succès également.

C’est pour répondre à cette recherche d’exotisme de proximité que nous avons souhaité créer ce sentier et partager notre connaissance du territoire et de ses trésors cachés.


Le Réseau des Sentiers Métropolitains

Le Sentier des Terres Communes de Bordeaux est membre du Réseau des Sentiers Métropolitains, qui regroupe les sentiers de Paris, Marseille, Bordeaux, Avignon, Milan, Londres, Cologne, Athènes, Tunis, Istanbul et Boston.

Ce réseau a été créé en 2017 à Marseille, à l’occasion de l’exposition sur les Sentiers Métropolitains organisée au Mucem (dans le cadre de l’exposition permanente « Connectivités »). Il a été initié et est piloté par Baptiste Lanaspeze (éditeur – Editions Wildproject) et Paul-Hervé Lavessière (Géographe).

Les premières Assises nationales des Sentiers Métropolitains se sont tenues le 8 novembre 2018 au Mucem à Marseille.

 

« Les Sentiers Métropolitains sont des espaces publics d’un genre nouveau.
Infrastructures de transport, équipements touristiques, centres culturels hors-les-murs, plateformes citoyennes, espaces de formations… ils permettent de redécouvrir nos espaces de vie et de faire émerger une culture commune.
La randonnée urbaine est un phénomène de société, un mouvement de fond. Issue des mondes de l’art et de l’aménagement, elle intéresse aujourd’hui le grand public.
Les sentiers métropolitains constituent une innovation internationale, née en France.»

Extrait du site : Réseau national des Sentiers Métropolitains

Liens :

Les Randonnées périurbaines

Un voyage extraordinaire
dans l’ordinaire de nos villes contemporaines

 

> Découvrir le Sentier des Terres Communes du Grand Bordeaux

Une plongée dans les interstices urbains

Les Randonnées périurbaines sont des marches exploratoires à travers les périphéries des villes.
Elles parcourent et relient des paysages hybrides et fragmentés, composés de lotissements pavillonnaires, de grands ensembles, d’anciens bourgs, de voies rapides, de zones industrielles et commerciales, de parkings et de pylônes électriques, mais aussi de parcs et de jardins inattendus, de forêts oubliées, de vieux sentiers et surtout d’innombrables espaces délaissés où se développe, à l’abri des regards, une nature sauvage.
Cette nature diffuse et involontaire représente un potentiel formidable d’évasion et de ressourcement, une sorte d’exotisme de proximité.


Le périurbain, terre d’aventure et d’exploration

Le périurbain s’est développé pour répondre efficacement à nos besoins modernes de logement, de déplacement, de consommation et de production.

L’urbanisme chaotique qui en résulte est souvent considéré comme utile mais sans intérêt, et surtout dénué des qualités qui font la ville et des plaisirs qu’elle procure.

Pourtant les périphéries urbaines possèdent des richesses à révéler, des atouts susceptibles de faire évoluer notre regard et nos pratiques, et de construire un sentiment de périurbanité : un vaste territoire, une grande diversité de paysages, un patrimoine architectural insoupçonné…

Ne pourrions nous pas, de ce point de vue, envisager le périurbain comme une terre propice à l’aventure et à l’exploration, à l’instar des grands espaces naturels ? Et imaginer de randonner dans les périphéries comme on randonne en montagne ou à la campagne ?

Le périurbain offre une expérience nouvelle de la randonnée. Le caractère hybride et éclectique des territoires traversés où les lieux, les ambiances et les sons s’enchaînent tel un zapping continu, stimule en permanence nos sens, et confère à la marche une dynamique inédite.

 


L’origine du projet

En 1999, Yvan Detraz, alors étudiant en architecture et co-fondateur de Bruit du frigo menait une expédition pédestre de 3 mois et 1000 kms à travers la périphérie bordelaise pour cartographier les espaces délaissés et les chemins. Avant Google map et à l’aide d’une simple carte IGN, cette mission cherchait à révéler le potentiel d’évasion du périurbain bordelais et à y développer l’itinérance.

C’est de cette expérience fondatrice que sont nés les concepts de Randonnée périurbaine et de Refuge périurbain.

Si en 1999, personne n’imaginait randonner au milieu des lotissements ou au bord de la rocade, aujourd’hui de plus en plus de curieux souhaitent découvrir leur ville autrement en s’aventurant hors des sentiers battus.

Les randonnées périurbaines collectives que nous guidons autour de Bordeaux rassemblent un public nombreux et éclectique : familles, étudiants, club de marche, retraités. Les Refuges périurbains, qui proposent une expérience immersive unique, rencontrent un vif succès également.

C’est pour répondre à cette recherche d’exotisme de proximité et pour partager notre connaissance du territoire et de ses trésors cachés que nous avons créer le Sentier des Terres Communes.

 


Le Réseau des Sentiers Métropolitains

Le Sentier des Terres Communes de Bordeaux est membre du Réseau des Sentiers Métropolitains, créé en 2017 à Marseille, à l’occasion de l’exposition sur les Sentiers Métropolitains organisée au Mucem (dans le cadre de l’exposition permanente « Connectivités »).

Ce réseau national (Paris, Marseille, Bordeaux, Avignon) a été crée dans la continuité du réseau international Metropolitan Trails (Milan, Londres, Cologne, Istanbul, New-York…) initié et piloté par Baptiste Lanaspeze (éditeur – Editions Wildproject) et Paul-Hervé Lavessière (Géographe).

Les premières Assises nationales des Sentiers Métropolitains se sont tenues le 8 novembre 2018 au Mucem à Marseille.

« Les Sentiers Métropolitains sont des espaces publics d’un genre nouveau.
Infrastructures de transport, équipements touristiques, centres culturels hors-les-murs, plateforme citoyennes, espaces de formations… ils permettent de redécouvrir nos espaces de vie et de faire émerger une culture commune.
La randonnée urbaine est un phénomène de société, un mouvement de fond. Issue des monde de l’art et de l’aménagement, elle intéresse aujourd’hui le grand public.
Les sentiers métropolitains constituent une innovation internationale, née en France.»

Extrait du site : Réseau national des Sentiers Métropolitains

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