2003 - 2006
Jardin de ta soeur
Quartier Bordeaux-Nord
Bordeaux
En juillet 2003, nous avons aménagé, en collaboration avec le Centre Social et Culturel Bordeaux-nord et des habitants volontaires, un jardin temporaire sur une friche du quartier, suite à une action pédagogique avec des adolescents sur les évolutions urbaines locales.
Quelques mois plus tard, sous l’impulsion de cette action démonstrative et manifeste, un collectif composé d’associations et d’habitants du quartier s’est constitué pour proposer à la ville de Bordeaux un projet de jardin permanent sur ce terrain.
Nous avons accompagné le collectif dans l’écriture et la conception d’un projet de jardin partagé, ainsi que dans l’animation de la concertation interne et la production de textes et visuels.
La Ville de Bordeaux, dans un premier temps réticente à cette initiative (le terrain devait être vendu à un promoteur) a finalement, à partir de 2005, soutenu et porté le projet.
Un des principes d’aménagement du jardin voulu par le collectif est d’imaginer ses équipements-mobiliers (bancs, tables, jeux…) comme des pièces uniques, des œuvres d’art conçues et fabriquées de manière participative avec l’aide d’artistes invités.
Ce principe a été initié par la fabrication d’un banc-sculpture appelé «Fleur d’utopie» réalisé par le collectif d’artistes mosaïstes Chiliens « Punto Fuga », accueilli pour l’occasion en résidence à Bordeaux. Environ 130 habitants, 35 jeunes et adolescents, 50 enfants de l’école maternelle voisine et des membres du collectif ont participé à sa fabrication.
En 2010, la ville de Bordeaux a lancé une consultation pour la réalisation des aménagements paysagers, de la zone de potagers collectifs et de l’aire de jeux. Cette étude a été confiée à l’équipe composée de Céline Pétreau, architecte et de Alise Meurice, paysagiste.
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> tous les projetsA la croisée de l’art, des territoires et des populations, notre démarche vise à favoriser la transition vers un urbanisme durable, partagé et accueillant, en proposant des façons alternatives d’imaginer et de fabriquer notre cadre de vie, en explorant des formes nouvelles d’espace public.